
Les villageois comme la famille de Jean-Jacques Henner à l’époque le souhaitent : la maison devra être d’intérêt général et à but éducatif. C’est ainsi que les typologies d’activités qu’accueillera la maison permettent de répondre à des besoins fondamentaux, nécessaires de réimplanter en milieu rural: se loger, se nourrir, se vêtir, s’éduquer, se rencontrer et partager..
Elles sont pensées dans une forme économique et solidaire, s’appuyant sur les ressources locales et les circuits courts, et favorisant le réemploi. Elles essayent aussi de résoudre les problématiques rurales actuelles telle que: Comment moins prendre la voiture? Valoriser les producteurs ultra-locaux? Ne pas isoler les aînés ? Cultiver l’identité du village? L’ensemble de ces services et aménagements font sens, et permettent de faire de cette maison un espace vivant, où chaque génération pourra y trouver sa place, et y apprendre les uns des autres.

Ainsi, la maison accueillera dans sa partie basse une épicerie et une friperie participative, un four à pain, un escape game sur Jean-Jacques Henner, un espace de couture, un café littéraire, le tout relié par des allées aménagées pour encore plus de convivialité.
Au première étage, l’ancien atelier de Henner sera aménagé afin de répondre à plusieurs usages. Il sera mis à disposition des associations pour leurs réunions et activités artistiques. Un studio attenant à l’atelier sera rénové afin d’accueillir des artistes. Un appartement T3 couvre l’autre moitié de l’étage.
Le deuxième étage sera partagé entre deux appartements T2.
Cette programmation polymorphe fera de cette demeure un espace animé, joyeux et accueillant. Mais elle permet aussi un fonctionnement équilibré financièrement, un aspect clé pour sa pérennité : les loyers constitueront des revenus contributifs à l’entretien du bâtiment.



