Jean-Jacques Henner est un peintre français, né à Bernwiller le 5 mars 1829. Henner suit ses premiers cours de dessin au collège d’Altkirch auprès de Charles Goutzwiller de 1841 à 1843 puis entre dans l’atelier de Gabriel-Christophe Guérin à Strasbourg.

Auto-portait, Jean-Jacques Henner – Musée Sundgauvien

En 1858, il se voit décerner le prix de Rome pour sa composition « Adam et Eve trouvant le corps d’Abel », ce qui lui ouvre les portes de la villa Médicis à Rome pendant cinq ans de 1858 à 1864.

De retour en France en 1864, Henner s’établit définitivement à Paris et emménage dès 1867 dans un atelier place Pigalle. Il entame alors sa carrière avec succès, cumulant commandes de portraits et achats de l’État. Médaillé de nombreuses fois dans les manifestations artistiques parisiennes, comme en 1865 et aux Expositions universelles, il est élu en 1889 membre de l’Académie des beaux-arts.

Il devient connu et populaire grâce à son tableau patriotique « L’Alsace, elle attend », peint en 1871 après la défaite française. En 1903, il devient grand officier de la Légion d’honneur.

Rêverie, Jean-Jacques Henner – Musée Sundgauvien

Auteur d’une œuvre abondante présentée dans de nombreux musées, il a une réputation de portraitiste et de dessinateur apprécié de son vivant. Il est surtout connu pour ses nombreux nus féminins aux chairs pâles, à la chevelure rousse et aux poses alanguies.

Alors que l’Ecole des Beaux-Arts de Paris était inaccessible aux femmes, Jean-Jacques Henner crée en 1874 avec un ami peintre et sculpteur un « Atelier des Dames ». L’atelier rencontra un grand succès et accueillit de nombreuses artistes étrangères. En 1889, après sa nomination à l’Institut de France, Jean-Jacques Henner cessa d’enseigner dans son atelier mais il continua à donner des leçons dans son atelier personnel à quelques élèves.



Après une vie consacrée à la peinture, il décède en 1905, à Paris.

Où voir les œuvres de Jean-Jacques Henner?

En savoir plus sur Jean-Jacques Henner : Visite virtuelle de l’exposition « Jean-Jacques Henner (1829-1905). La Chair et l’Idéal«  par les Musées de la Ville de Strasbourg